L’enfant des yeux.
On a pas encore les mots, enfant, pour bien répondre à ce qu’on nous sermonne et répète, ce qu’on apprend à ces moments là on le choisis pas. L’envie de crier pour leurs beautés que la vie est pleine de couleurs comme une chambre d’enfant roi.
On m’a appris à entendre plus qu’à écouter, à comprendre aussi avant d’expliquer, à prendre mon temps, le temps qui s’écoule, pas si cool. Enfant on se voit dans un miroir mais un soir on s’aperçoit de son visage de son image dans le reflet de ce miroir.
On est plus un enfant et il nous faut le prouver. Montrer que les sales gosses en colère n’ont pas tord de crier, de tout faire tourner à l’envers, à l’endroit on ne devra pas refouler. Au fond de ses yeux? La foule, c’est écrit.
Si cette folie t’effrayes, n’essaye pas de cacher ton visages entre tes deux mains. Il sera toujours toi, ce visage, quoi qu’on lui fasse endurer. Mes héros connaissent mon regard triste et te diront, regarde toi, et tu verras, ce que tu vois ça n’est pas toi. C’est une image, un mirage, qui changera vite.
Voilà Comment. Comment derrière le bleu j’ai compris, j’ai découvert le double de mon jeu, le bleu de mon regard et celui de ma vue, de ma vie, en sorte.